Conférence Jazz à Ouaga : Le jazz burkinabè manque d’identité


Depuis le 27 avril, et ce jusqu’au 05 mai prochain, le jazz est à l’honneur au pays des hommes intègres à l’occasion de la 20eédition du Festival international Jazz à Ouaga. Au 5e jour  de la manifestation, une conférence sur l’historique du jazz et sa corrélation avec la musique Moderne était au programme. Animé par l’ancien  ministre de la culture Auguste Ferdinand KABORE, la conférence fut une opportunité pour les passionnés du jazz d’en savoir plus sur ce genre musical.

Le conférencier, l’ancien ministre de la culture Auguste Ferdinand KABORE

 

Le festival jazz à Ouaga fête son 20e anniversaire cette année. Après 20 années d’existence, de spectacles, les organisateurs ont jugé bon d’étendre la culture des mordus de ce genre musical car dit on « c’est bon d’aimer la musique mais c’est mieux de se faire une culture ». A cet effet, l’origine du jazz, son évolution, les instruments utilisés et son implication dans la musique moderne a fait l’Objet d’une conférence. Animé par l’ancien ministre de la culture Auguste Ferdinand KABORE a eu lieu le 30 Avril au à l’Institut Français Georges Méliès. De cette conférence il ressort que le jazz à une source africaine.

 

En effet selon le conférencier, dès le 17e siècle  les noirs transportés dans les plantations en Amérique du Nord fredonnerait déjà le jazz pour se soulager. Parlant de l’évolution du Jazz, l’ancien ministre de la culture affirme que depuis la création du jazz à nos jours, on dénombre une trentaine de  style de Jazz. Au sujet du retour du jazz en Afrique occidental, il affirme que cela c’est fait grâce à des étudiants. A l’en croire quelques années après la création du jazz, les  étudiants une fois en Europe pour les études,  étaient impressionné par ce genre musical ainsi à leurs retour ils emportaient quelques disques avec eux. Ce qui a beaucoup contribué dans la vulgarisation du Jazz en Afrique.

Cette conférence qui a duré plus de 2 heures d’horloge a été une occasion pour le conférencier de poser le problème de longévité des groupes de jazz du Burkina et le manque d’identité du Jazz bukinabè. Car dit-il  le Burkina,  n’a pas de forme de jazz propre à lui et les groupes de jazz après des manifestations tels jazz à Ouaga disparaissent.

P. Florence ZANGO