Un concert jazz de rêve à l’occasion des 20 ans de Jazz à Ouaga


Dans le cadre de la commémoration de ses 20 ans d’existence, Jazz à Ouaga organise un mega concert jazz live avec des groupes de renom le samedi 05 mai à la Maison du peuple de Ouagadougou à partir de 20H 30mn. Pour cette grande fête, le plateau est composé du Bembeya Jazz National de la Guinée, des Voltaïques du Burkina entre autre.

Le Bembeya Jazz

Guinée

Bembeya Jazz National est un groupe de musique guinéen créé en 1961. De style musical prenant son inspiration dans la musique mandingue, leur musique a évolué dans un style propre avec l’incorporation de guitares électriques et d’autres influences comme le jazz et la salsa cubaine. Le groupe tire son nom de la rivière qui traverse Beyla, où fut fondé le groupe le 15 avril 1961. Le groupe a reçu en avril 2011 le prix du meilleur orchestre africain des 50 dernières années lors de la 8e édition du festival des Tamani d’Or à Bamako, au Mali. Il a en effet pris une part importante à la naissance d’une culture proprement guinéenne, suite à la politique culturelle du président Sekou Touré dès l’indépendance du pays en 1958. Il connut un grand succès dans les années 1960 et 1970. Il devient l’orchestre national officiel en 1966.

Puis, un coup dur a été subi suite au décès du chanteur Demba Camara en 1973 dans un accident de voiture. Après des changements dans la composition du groupe, le Bembeya Jazz a repris une activité à la fin des années 1990. Et depuis, ce groupe mythique écume les scènes du monde entier, distillant ses mélodies qui apaisent les coeurs.

LES VOLTAÏQUES

Burkina Faso

En janvier dernier, l’Institut français mettait à l’honneur l’âge d’or de la musique burkinabé. Un évènement en quatre volets : un livre-cd (en vente à l’IFBF), une exposition, des conférences et une série de concerts exceptionnels avec les grandes vedettes de l’époque. Jazz à Ouaga vous propose de revivre ce moment de bonheur, à la Maison du peuple, temple de la musique Voltaïque.

A Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, les deux premières décennies d’indépendance, en particulier les années 1970, voient la naissance d’artistes et d’orchestres modernes. Ceux-ci font fusionner les traditions locales, en particulier mossi et dioula, avec les rythmes afro-cubains, les ellipses funk américaines se dissolvent avec la candeur des yéyé françaises alors que les guitares électriques convolent avec des sections de cuivres hallucinantes.