Le jazz continue sa fête à Ouaga et les groupes se succèdent à l’Institut français de Ouagadougou. Ce dimanche 28 avril, c’était au tour du groupe français « Groovin’ Poulp » de s’approprier la scène de Jazz à Ouaga et d’apporter une touche de groove au festival.
Huit musiciens, neuf instruments de musique sur scène, la prestation de « Groovin’ Poulp » à dépassé les espérances et a même été surprenante. Le groupe a conquis les spectateurs par présence scénique, son brin d’humour par moment et surtout par sa maîtrise des différents instruments, le tuba, la batterie, la trombone, la basse électrique, la trompette, la clarinette, le saxophone alto et baryton. Toute cette combinaison dégageait une énergie sonore à la fois puissante et douce. Autant il y avait d’instruments, autant les rythmes et les compositions étaient variés. Panda, Comment ça valse ?, Le désordre dans la chambre, L’ado, Livides pensées sont entre autres les compositions qui ont été jouées par le groupe.
Dans un jeu orchestral rythmique et dynamique, et à travers des sonorités rock et funk, « Groovin’ Poulp » n’a pas manqué de surfer sur son sens élevé du groove et la variété de ses mélodies. Le groupe passait sans difficulté du rythme accéléré au rythme lent et posé en passant par des sons saccadés montrant son harmonie sur scène. « Groovin’ Poulp », c’est un orchestre de huit instrumentistes réunis par le jazz et qui a su construire une identité musicale au groupe de par sa forte présence scénique et l’originalité de ses compositions et ses arrangements.
Le second groupe qui a presté est le groupe « Gansan » venu de la Belgique. La principale caractéristique de ce sextet, allier la saxophone soprano et le ribab, un instrument semblable au violon et typique à la région de Souss au Maroc.
Kpénahi Traoré