L’orchestre d’Ali Farka Touré reformé pour une soirée au cœur du blues mandingues. C’est ce soir à l’Institut français à partir de 20h30. Il sera suivi d’Amagong, un groupe burkinabo-suisse.
« Ali Farka Touré Band », l’orchestre de feu -Ali Farka Touré, né en 1936 et décédé en 2006 – regroupe ses camarades de routes, ces musiciens qui avec lui ont fait plusieurs fois le tour du monde et partagé la scène avec l’enfant de Niafunké. Sous la baguette magique de Barou Diallo et avec la complicité de la fondation Ali Farka Touré, le groupe revisite le riche répertoire du triple Grammy Award avec maestria.
Quant à Amagong, c’est un mélange de sonorités suisse et burkinabè. L’aventure débute, en effet, en 1990 lorsque Muller Martin rencontre le balafoniste virtuose et innovateur Sibiri Diabaté dit Dougourigui au Burkina, naissait en même temps, le groupe GONG (le Grand Orchestre national de Gondwana, qui fut active avec une tournée aussi bien au pays des hommes intègres qu’en Suisse. Après 10 ans d’existance, GONG devient Amagong (Association des mélomanes des amis du GONG). C’est donc un amalgame de traditions, d’influences et de styles, l’instrumentalisation originale, la voix du griot qui raconte et chante des louanges, les chœurs polyphoniques, la richesse des différents rythmes ouest-africaine.
Tout ça, c’est ce dimanche soir à 20h30 à l’Institut français de Ouagadougou. Avec en sus, le concours Jazz Performance à la K’Fête à 19heures. En compétition, Remeka.